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Comme beaucoup de petits villages, la construction la plus ancienne de Chardes est son église, dédiée à saint Pierre et saint Paul et située à l’intérieur du cimetière. Sa construction pourrait remonter au 11e ou 12siècle, mais elle a été remaniée plusieurs fois, et les nombreuses transformations qu’elle a subies ne lui ont laissé que peu des particularités de son style premier. Sans doute saccagée durant les Guerres de Religion, comme presque toutes les églises de la seigneurie de Montendre, elle est reconstruite au XVIIe siècle. L'édifice présente un aspect sobre et se compose d'un unique vaisseau rectangulaire et d'une abside en hémicycle

La chapelle de Chardes

Sa façade en pierre grise de la région a été reconstruite en 1891. Elle est surmontée d’un campanile qui supporte la cloche, l’une des plus vieilles du département. Datée de 1727 et classée aux Monuments Historiques, elle porte l’inscription suivante : « Samuel Chapuzet mon parrain avec Jeanne Mélanie ma marraine m’a donnée à l’église de Chardes - Jacques Rocher curé 1727 ».

En 1993, le cimetière a été agrandi et un dallage posé autour de la chapelle. Au cours de l’hiver 2011, l’enceinte du cimetière a été entièrement rénovée par les Brigades du Petit Patrimoine de la Communauté des Communes de la Haute Saintonge.

A l’extérieur, un parking a été aménagé en 1994 et baptisé « place Michel Chauvin », du nom d’un jeune aviateur. Ancien élève de l’école de Chardes, il s’était engagé dans la Marine en mai 1943, alors qu’il n’était âgé que de 19 ans. Versé dans l’Aéronavale comme radio-volant, il mourut le 1er janvier 1945 lors des combats de la « poche de Royan ». Un monument commémoratif, émouvant de sobriété, a été inauguré officiellement le 7 août 1994. Voici la belle citation posthume qui évoque la carrière militaire de Michel Chauvin : « Jeune radio-volant plein d’allant et d’enthousiasme, venu comme volontaire au bombardement en piqué, a toujours rempli les missions qui lui étaient confiées avec un beau mépris du danger. Glorieusement disparu le 1er janvier 1945, au cours d’une attaque en piqué des positions allemandes du front de l’Atlantique.242 heures de vol dont 50 de nuit. ».