Vous êtes ici
Le château de Montendre s’élève sur une éminence haute de 114 mètres et domine un vaste panorama de landes, de bois et de prairies ainsi que les maisons resserrées du vieux bourg en contrebas. Son origine remonte à l’époque gallo-romaine avec la construction d’un premier oppidum en 52 av. J-C par un légionnaire romain nommé Andron.
A l’entrée du château, la tour carrée abrite le musée d'art et de traditions populaires. Celui-ci expose sur trois niveaux des collections issues de dons ou de prêts, de coiffes, costumes, meubles saintongeais et d’objets ou outils de la vie quotidienne (lampes, fers à repasser, chaudrons, etc.) du début du XXe siècle de la Saintonge ainsi que des vêtements et des jeux. Le musée présente des scènes de vie reconstituées mais également un fonds documentaire, constitué d'anciennes photos de Montendre, de drapeaux et de bannières.
Les textes anciens permettent de dater la construction d'un premier château (sans doute en bois) aux alentours du IXe siècle, suivie d'une reconstruction en pierre au XIIe siècle. Profondément remanié au XVe siècle, après avoir été très disputé pendant la Guerre de Cent ans, il devient une place forte protestante pendant les Guerres de Religion. Au XVIIIe siècle, l'ingénieur et géographe Claude Masse décrit une « enceinte basse de bonne maçonnerie (...) mais à présent fort ruinée », précisant toutefois que « si les parapets étaient un peu raccommodés, ce poste pourrait soutenir un coup de main et qu'il faudrait du canon pour le prendre ».
Le logis des La Rochefoucauld est construit en 1773. Encore debout au début du XXe siècle, il ne présente plus aujourd’hui que des ruines qui servent de fond de décor au théâtre de verdure aménagé en 1959 dans le parc du château.
Le château conserve des éléments de diverses époques, dont une partie des enceintes, une tour ronde, une tour carrée, une salle de garde et des souterrains. Depuis le début des années 2000, chaque été, des chantiers internationaux (Solidarités Jeunesses) ont permis de rénover progressivement l’enceinte du château et de préserver ce site, converti en promenade.
Un dolmen, situé en contrebas des allées du parc a également été dégagé et témoigne de l’ancienneté du peuplement de la cité des Pins.