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Mercredi 12 février 2025 au Mardi 18 février 2025

au cinéma Andronis

Cette semaine CLAP Montendre vous recommande cinq films :

  -     Le quatrième mur, drame de David Oelhoffen, jeudi 13 février à 20h45 :  Liban, 1982. Pour respecter la promesse faite à un vieil ami, Georges se rend à Beyrouth pour un projet aussi utopique que risqué : mettre en scène Antigone afin de voler un moment de paix au cœur d’un conflit fratricide. Les personnages seront interprétés par des acteurs venant des différents camps politiques et religieux. Perdu dans une ville et un conflit qu’il ne connaît pas, Georges est guidé par Marwan. Mais la reprise des combats remet bientôt tout en question, et Georges, qui tombe amoureux d’Imane, va devoir faire face à la réalité de la guerre.

« Porté par le duo Lafitte/Abkarian et par la troupe d'acteurs et d'actrices qui les entourent, ce film racontant cette tentative de "trêve poétique" juste avant le massacre de Sabra et Chatila, en forte résonance avec les événements récents à Gaza et au Liban, nous prend à la gorge.» Franceinfo Culture - Tout public avec avertissement

         -     Par amour, drame d’Elise Otzenberger, vendredi 14 février à 18h : Sarah et Antoine sont au bord de la rupture, fragilisés par un quotidien surchargé, entre le travail et leurs deux enfants. Un jour, Simon, l’aîné, confie à sa mère entendre des voix. Si Antoine peine à prendre la mesure du problème, Sarah décide de soutenir son fils. Jusqu’où sera-t-elle prête à aller par amour ?

« Récit sur la confiance, mais aussi la capacité à refaire famille, Par Amour emprunte la voie du fantastique pour mieux parler de thèmes universaux, tout en parvenant à créer un véritable suspense.»  Abus de ciné

-   Un monde violent, drame de Maxime Caperan, vendredi 14 février à 20h45 : Une nuit, en pleine campagne, deux frères braquent un camion de smartphones destinés à l'entrepôt où ils travaillent comme magasiniers. Sam, le cadet, y voit l'occasion d'échapper à une vie déjà écrite, de partir vite et loin. Paul, son aîné, est moins sûr de vouloir tout plaquer depuis qu'il a noué des sentiments pour Suzanne, leur complice. Au matin, le routier est retrouvé mort. Cet événement va chambouler leurs plans et les plonger dans une spirale de violence.

« Avec ce premier long métrage, Maxime Caperan décompose le visage de cette fratrie rongée par la culpabilité, en y décelant toute la rivalité et l’amour qui la maintiennent. » Les Inrockuptibles

La projection sera suivie d’un échange avec le réalisateur Maxime Caperan

 -  Everybody loves Touda, drame de Nabil Ayouch, samedi 15 février à 16h (en version originale sous-titrée : arabe Maroc) : Touda rêve de devenir une Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine, qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d'émancipation, transmis depuis des générations. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, Touda nourrit l’espoir d'un avenir meilleur pour elle et son fils. Maltraitée et humiliée, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca...

« Entre âpreté et douceur, intensité et sensualité, le réalisateur de Much Loved continue de peindre son pays et ses contradictions dans un neuvième long métrage bouleversant qui envoûte par sa beauté formelle, là encore au service d’un propos résolument féministe, et son héroïne aussi libre que charismatique aux prises avec le patriarcat. » Le Journal du Dimanche

-  Personne n’y comprend rien, documentaire de Yannick Kergoat, samedi 15 février à 18h et dimanche 16 février à 17h : Une démocratie et une dictature. Une campagne présidentielle et de l’argent noir. Une guerre et des morts. Personne n'y comprend rien , se rassure Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi. Alors que s’ouvre le procès de l’affaire des financements libyens, voici le film qui va enfin vous permettre de tout comprendre à l’un des scandales les plus retentissants de la Ve République.

« Personne n’y comprend rien fait songer à ces films d’enquête hollywoodiens, comme Spotlight de Tom McCarthy, Oscar du meilleur film et du meilleur scénario en 2016, qui traitent le journalisme d’investigation avec respect et lui donne le poids qu’il mérite. » Dernières Nouvelles d’Alsace