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Mercredi 05 février 2025 au Dimanche 09 février 2025
au cinéma Andronis
Cette semaine CLAP Montendre vous recommande cinq films :
- Mémoires d’un escargot, animation / drame d’Adam Elliot, mercredi 5 février à 14h30 et dimanche 9 février à 14h30 : À la mort de son père, la vie heureuse et marginale de Grace Pudel, collectionneuse d’escargots et passionnée de lecture, vole en éclats. Arrachée à son frère jumeau Gilbert, elle atterrit dans une famille d’accueil à l’autre bout de l’Australie. Suspendue aux lettres de son frère, ignorée par ses tuteurs et harcelée par ses camarades de classe, Grace s’enfonce dans le désespoir. Jusqu’à la rencontre salvatrice avec Pinky, une octogénaire excentrique qui va lui apprendre à aimer la vie et à sortir de sa coquille…
« Une pépite de narration impressionniste, touchant au sublime grâce à la mise en scène où tout, de la lumière à la gamme chromatique en passant par la composition du cadre, les décors et les mouvements de caméra, est magistralement exécuté. » La Septième Obsession - A partir de 13 ans - Cristal du Long Métrage au Festival d’Animation d’Annecy 2024
- Je suis toujours là, thriller / drame de Walter Salles, jeudi 6 février à 20h45 (en version originale sous-titrée : brésilien) : Rio, 1971, sous la dictature militaire. La grande maison des Paiva, près de la plage, est un havre de vie, de paroles partagées, de jeux, de rencontres. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille, qui disparait sans laisser de traces. Sa femme Eunice et ses cinq enfants mèneront alors un combat acharné pour la recherche de la vérité...
« Pour décrire cette page noire de l'histoire du Brésil, Walter Salles choisit de mêler chronique intime et récit collectif, destins individuels et aspects politiques. Le tout avec une redoutable efficacité narrative, sans que jamais l'émotion trop facile ne prenne le pas sur la description glaçante d'un pays sous dictature. » La Tribune Dimanche - Meilleur Scénario à la Mostra de Venise 2024 - Meilleure actrice dans un drame pour Fernanda Torres aux Golden Globes 2025
- Les veilleurs de tourbières, documentaire de Pascale Fossat, vendredi 7 février à 18h : Le film Les Veilleurs de tourbières, raconte la vie de Jean-Michel Parde, un écologiste convaincu. Après avoir observé les ours du monde entier, atteint de la maladie de Lyme, il est revenu chez lui sauver les zones humides du plateau de Lannemezan. Ce sont des terres délaissées, que l’on retrouve dans les noms de lieux gascons, que l’on dit peuplées de sorcières et d’êtres marginaux, dont l’histoire, d’après les spécialistes, remonte à la nuit des temps.
- Oh, Canada, drame de Paul Schrader, samedi 8 février à 18h (en version originale sous-titrée : anglais Etats-Unis) : Un célèbre documentariste canadien accorde une ultime interview à l’un de ses anciens élèves, pour dire enfin toute la vérité sur ce qu’a été sa vie. Une confession filmée sous les yeux de sa dernière épouse...
« Le récit autobiographique de Fife ne fait que servir un vieux rêve d’homme sur le déclin, qui est sûrement aussi celui de Schrader : revivre sa jeunesse comme une épopée et renaître, qui sait, dans une version améliorée de soi-même. » Critikat.com
- Hiver à Sokcho, drame de Koya Kamura, dimanche 9 février à 17h (en version originale sous-titrée : coréen) : A Sokcho, petite ville balnéaire de Corée du Sud, Soo-Ha, 23 ans, mène une vie routinière, entre ses visites à sa mère, marchande de poissons, et sa relation avec son petit ami, Jun-oh. L’arrivée d’un Français, Yan Kerrand, dans la petite pension dans laquelle Soo-Ha travaille, réveille en elle des questions sur sa propre identité et sur son père français dont elle ne sait presque rien. Tandis que l’hiver engourdit la ville, Soo-Ha et Yan Kerrand vont s’observer, se jauger, tenter de communiquer avec leurs propres moyens et tisser un lien fragile..
« Ce film sensoriel s’accroche aux gestes (il peint, elle cuisine) pour faire le lien entre les deux personnages, et le bruit étouffé des pas sur la neige fait écho à la pudeur d’un homme aspiré par son art et sa mélancolie (Roschdy Zem, immense), et d’une jeune femme (Bella Kim) appliquée à se réconcilier avec une figure paternelle défaillante. » L’Obs -